Bienvenu(e)

 

« Désormais la solidarité la plus nécessaire

est celle de l’ensemble des habitants de la Terre. »

(Albert Jacquard)


 

Bonjour,

 

Ce site a été créé pour venir en aide aux personnes concernées par la maladie mentale (ou un trouble psychique). Peu importe de quelle maladie vous souffrez : schizophrénie, bipolarité, dépression, TOCS…, vous êtes souvent isolés, voire très isolés, et parfois sans aucun référent extérieur apte à vous aider au quotidien.

 

L’objectif de ce site est donc d’aborder tous les sujets susceptibles de vous intéresser (soins, logement, vie sociale, loisirs, insertion professionnelle…), et de proposer des informations et adresses qui peuvent vous être utiles.

 

Vous trouverez ainsi – en thématiques principales – et dans un ordre qui a somme toute une logique (il vaut mieux se soigner et être bien stabilisé avant d’entamer un parcours d’insertion, tant social que professionnel…) : S’orienter - Se soigner - Se loger - S’occuper de soi - S’insérer - S’engager et la rubrique Pour aller plus loin, un peu fourre-tout, et qui regroupe diverses choses (dont une ouverture vers les réseaux sociaux). Et dans chacune de ces rubriques, des sous-onglets, accessibles via l'en-tête, via le plan de chaque thématique (cf. bouton orange placé en début de chaque page d'introduction), ou via le plan global du site. 

 

L'objectif premier de Solidarités Usagers Psy est d'être avant tout « pratiquo-pratique », dans un objectif de partages (d’informations et d’expériences vécues), et donc de solidarités (d’où le nom du site). Vous trouverez ainsi sur de nombreuses pages des guides, formulaires, outils… téléchargeables, ainsi que des vidéos informatives.

 

Nous vous conseillons aussi de lire la page d'astuces pour la navigation pour trouver plus facilement les infos qui vous intéressent (le site regroupant environ 300 pages), et de penser à utiliser le moteur de recherche Google (localisé en bas de chaque page).

 

Un blog est également relié au site depuis peu.

 

Pour finir, sur la base de la logique qu’« on est plus intelligent à plusieurs que seul(e) » - toute information, tout questionnement, tout partage d’expérience, utile et d’autant plus pertinent qu’il sera porté par le vécu, sera accueilli, pour que tous les lecteurs puissent en profiter. Il ne faut ainsi surtout pas hésiter à contacter le webmaster si vous en avez l’envie.

 

Bonne navigation ! 

 

 

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Le "Vivre ensemble"

Savoir penser l'autre...

Depuis quelques années, nous constatons l’explosion de communautés rassemblant des personnes autour d’une même préoccupation ; celle-ci peut être lié à un problème de santé (association d’usagers) et/ou à une identité (courant LGBT+), et/ou à un partage de vécu (mouvement #MeToo et consorts). Multiplications de communautés, de sous-communautés, de sous-sous-communautés… où se rassemblent des personnes pensant avoir un vécu similaire, en tout cas une même préoccupation, souvent celle de faire respecter leurs droits.

 

Mais le fait d’adhérer, parfois si fortement, à un groupe est-il salutaire pour soi-même ? Cette recherche communautaire ne nie-t-elle pas l’intériorité nécessaire pour tout un chacun ?

 

Certes, il y a des périodes où c’est important de se retrouver « entre pairs », dans des groupes où il est vrai qu’une certaine solidarité peut exister. De plus, l’accès aux droits est parfois une étape essentielle dans certains parcours. Mais, à force de vouloir coller à l’identité d’une communauté, n’y a-t-il pas le risque de s’y perdre, d’y perdre son intimité, et de perdre aussi l’ouverture à la différence de l’autre ?

 

L’intimité est pourtant nécessaire à l’être humain, elle produit une distance entre soi et autrui, une différenciation indispensable à l’estime de soi et au respect de l’autre. Elle contribue aussi à la délimitation d’un espace psychique interne et favorise l’autonomie.

 

Or, dans un groupe communautaire, la personne peut devenir étrangère à elle-même, s’oublier, se noyer dans le collectif. Alors que l’objectif initial recherché était souvent le sentiment d’appartenance au groupe, afin de ne plus être un exclu, un rejeté, un « paria », pour partager aussi un vécu qu’on imagine commun, cette sur-adaptation peut entraîner un oubli de soi-même, de son identité, de ce qui fait chacun sa singularité. Et peut paradoxalement diviser au lieu de rassembler. Car le rapport à l’autre ne fait plus advenir l’altérité, celle qui nous distingue et nous rend à nous-mêmes, celle qui nous permet aussi de communiquer et d’accepter la différence. C’est dans l’œil de l’autre que je me reconnais à la fois semblable et différent…

 

Ainsi, on peut se poser la question de se demander si cette existence de communautés permet vraiment de mieux vivre ensemble. Car à part partager un même vécu, une même « jouissance » en miroir, où parfois la parole n’y sert qu’à s’admirer réciproquement, où les désaccords individuels, même argumentés, sont parfois refoulés très violemment, il n’est pas certain que ce fonctionnement communautaire permette un lien social riche basée sur une réelle altérité, à savoir le respect aussi de la différence et de la complémentarité.

 

Ainsi personnellement, je préfère faire comme Groucho Marx : « I refuse to join any club that would have me as a member », car mon individualisme me permet, paradoxalement, de cultiver ouverture et curiosité, sans (trop) de préjugés, et de m’intéresser à tous.tes.

« Rester autre. Toujours préférer l’altérité, jusqu’au bout,

au risque de devenir des étrangers, plutôt que vouloir ne faire qu’un. »

(Riika Pulkkinen)

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Le "Vivre ensemble"

Savoir penser l'autre...

Depuis quelques années, nous constatons l’explosion de communautés rassemblant des personnes autour d’une même préoccupation ; celle-ci peut être lié à un problème de santé (association d’usagers) et/ou à une identité (courant LGBT+), et/ou à un partage de vécu (mouvement #MeToo et consorts). Multiplications de communautés, de sous-communautés, de sous-sous-communautés… où se rassemblent des personnes pensant avoir un vécu similaire, en tout cas une même préoccupation, souvent celle de faire respecter leurs droits.

 

Mais le fait d’adhérer, parfois si fortement, à un groupe est-il salutaire pour soi-même ? Cette recherche communautaire ne nie-t-elle pas l’intériorité nécessaire pour tout un chacun ?

 

Certes, il y a des périodes où c’est important de se retrouver « entre pairs », dans des groupes où il est vrai qu’une certaine solidarité peut exister. De plus, l’accès aux droits est parfois une étape essentielle dans certains parcours. Mais, à force de vouloir coller à l’identité d’une communauté, n’y a-t-il pas le risque de s’y perdre, d’y perdre son intimité, et de perdre aussi l’ouverture à la différence de l’autre ?

 

L’intimité est pourtant nécessaire à l’être humain, elle produit une distance entre soi et autrui, une différenciation indispensable à l’estime de soi et au respect de l’autre. Elle contribue aussi à la délimitation d’un espace psychique interne et favorise l’autonomie.

 

Or, dans un groupe communautaire, la personne peut devenir étrangère à elle-même, s’oublier, se noyer dans le collectif. Alors que l’objectif initial recherché était souvent le sentiment d’appartenance au groupe, afin de ne plus être un exclu, un rejeté, un « paria », pour partager aussi un vécu qu’on imagine commun, cette sur-adaptation peut entraîner un oubli de soi-même, de son identité, de ce qui fait chacun sa singularité. Et peut paradoxalement diviser au lieu de rassembler. Car le rapport à l’autre ne fait plus advenir l’altérité, celle qui nous distingue et nous rend à nous-mêmes, celle qui nous permet aussi de communiquer et d’accepter la différence. C’est dans l’œil de l’autre que je me reconnais à la fois semblable et différent…

 

Ainsi, on peut se poser la question de se demander si cette existence de communautés permet vraiment de mieux vivre ensemble. Car à part partager un même vécu, une même « jouissance » en miroir, où parfois la parole n’y sert qu’à s’admirer réciproquement, où les désaccords individuels, même argumentés, sont parfois refoulés très violemment, il n’est pas certain que ce fonctionnement communautaire permette un lien social riche basée sur une réelle altérité, à savoir le respect aussi de la différence et de la complémentarité.

 

Ainsi personnellement, je préfère faire comme Groucho Marx : « I refuse to join any club that would have me as a member », car mon individualisme me permet, paradoxalement, de cultiver ouverture et curiosité, sans (trop) de préjugés, et de m’intéresser à tous.tes.

« Rester autre. Toujours préférer l’altérité, jusqu’au bout,

au risque de devenir des étrangers, plutôt que vouloir ne faire qu’un. »

(Riika Pulkkinen)

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