Avec Melancholia, Lars Von Trier nous présente un très beau film crépusculaire tenant tout à la fois de la poésie et du fantastique. Après un prologue onirique magnifié par la musique baroque de Richard Wagner (« La mort d’Isolde »), et des images, éclats instantanés mentaux, porteurs de présages funèbres, le film se divise en deux parties différentes (présentant deux magnifiques portraits de femmes : Justine et Claire) mais indissociables pourtant l’une de l’autre, l’une...