La violence est une action par laquelle une personne tente d’établir un rapport de force avec une autre personne. Qu’elle soit physique, psychologique, verbale… elle vise à créer un climat de peur et est utilisée comme moyen pour réduire l’autre à néant, lui faire perdre confiance et estime de soi, et ceci sans donner d’importance à ses besoins et à ses émotions. A ce titre, l’autre n’est pas considéré comme un « sujet » à part entière, mais comme un simple « objet », dont on ne respecte ni ses droits, ni son intégrité.

Quand on a un problème de santé mentale, on est souvent encore plus fragilisé et démuni face à des individus prédateurs. Il est alors essentiel de ne pas s’isoler, et de pouvoir en parler, à un proche et/ou à un professionnel, qui respectera votre anonymat et saura vous soutenir, vous conseiller et vous orienter.

Tous ces numéros sont gratuits et peuvent être composés à partir d’un téléphone fixe ou portable, même bloqué ou sans crédit.

Quelques chiffres… 75.000 femmes sont victimes de violences conjugales chaque année. En 2014, 143 personnes sont décédées en France sous les coups de leur conjoint(e) ou ex-conjoint(e) - Tous les 3 jours, une femme meurt sous les coups de son compagnon - Tous les 14,5 jours, un homme meurt sous les coups de sa compagne ou de son compagnon (source : étude annuelle de la délégation aux victimes du ministère de l'Intérieur – juin 2015)

Un site ainsi qu’un numéro d’écoute national et anonyme :

…sont à utiliser – le numéro étant gratuit depuis un poste fixe ou un portable. Ce numéro permet d’assurer un climat de confiance, une écoute, une information, et, en fonction des demandes, une orientation adaptée vers les dispositifs locaux d’accompagnement et de prise en charge. Il est destiné aussi bien aux femmes victimes de violences, qu’à leur entourage et aux professionnels concernés. Le 39 19 n’est pas un numéro d’urgence.

N’hésitez pas également à en parler à une personne de votre entourage ou/et à des personnes de confiance comme : un médecin, un travailleur social de la mairie ou du Conseil général, des associations spécialisées, un conseiller municipal, un avocat…. Ils vous donneront les informations dont vous avez besoin.

Un annuaire des associations en France est aussi disponible avec une carte interactive.

Vous pouvez aussi consulter le site « Contre la Violence Psychologique » créée par Anne-Laure Buffet, qui propose des articles de fond très intéressants, dont un article récent à propos de l'affaire Jacqueline Sauvage.

Un numéro d’écoute national et anonyme :

…est disponible – le numéro étant gratuit depuis un poste fixe ou un portable.

Vous trouverez à ce numéro des professionnels qui vous apporteront écoute, soutien, information, accompagnement, aide pour faire valoir vos droits en justice. Et si vous le souhaitez, vous proposeront une orientation adaptée vers les dispositifs locaux d'accompagnement et de prise en charge. Cf. aussi conseils pour la procédure à suivre.

Harcèlement – y compris Cyber harcèlement – Violences physiques, psychologiques, sexuelles – Bizutage – Racket - Humiliations – Inceste – Jeux dangereux – Scarifications – Troubles alimentaires… l’important, c’est d’en parler, et de ne pas rester seul.

Un site ainsi qu’un numéro d’écoute national et anonyme sont à votre disposition :

La ligne « Jeunes Violences Ecoute » a pour objectif de permettre aux victimes d’exprimer leur souffrance et de leur offrir soutien moral et réconfort psychologique. Selon la nature et la gravité des faits, l’équipe oriente et conseille les victimes, les témoins et les parents sur l’attitude à adopter et les démarches à engager.

En cas de situation de harcèlement moral, parlez à une personne de confiance au sein de votre entreprise (collègue, service du personnel, supérieur hiérarchique, représentant syndical…). Vous pouvez aussi vous adresser au médecin du travail de l’entreprise qui peut proposer des mesures individuelles s’il constate une altération de votre santé physique et mentale.

Sachez qu’il est également possible de faire appel à une personne pour jouer le rôle de médiateur. Elle sera choisie d’un commun accord par vous-même et la personne qui vous fait subir ce harcèlement. Ce médiateur ou cette médiatrice peut appartenir à l’entreprise.

Deux associations (parmi d’autres) qui peuvent également vous aider et vous conseiller : Harcèlement Moral Stop et l’Association des Victimes de Harcèlement au Travail.